[finit ]Je descendis tranquillement de ma chambre pour finir dans l'immense salon de ma maison. Enfin maison, c'est vite dit ce serait plutôt manoir, il y a plus de vingt chambres et cinq salles de bain... Ça donne une idée assez proche de ce qu'est ma maison enfin mon ex-maison car mes actuels parents viennent de m'envoyer en pension, cela aurait dérangé plus d'adolescents que j'ai de doigts mais moi c'est ou j'y vais ou je me fais tuer par cette personne que j'appelais père, il y a une semaine encore. Ils m'ont élevé dans un mensonge, jouant la comédie pendant 17 ans, me faisant croire que j'étais leur fils. Alors qu'ils m'ont privé d'une famille. J'étais tellement en colère que j'ai donné un coup de poing dans le mur et avec une expression d'auto-satisfaction, j'ai regardé le ciment se fissurer. J'ai attrapé mon sac, le balançant sur mon épaule et je sortis sans dire au revoir a quiconque, je ne regretterais personne dans cette baraque. Je m'arrêtais sur le paillasson, ma bande me regardait depuis leurs motos. Je les ai regardé longtemps avant de juger la situation sans danger, j'ai poussé la porte du jardin grâce a mon pied et j'ai essayé de leur dire bonjour mais les mots qui sont sortis sont:
"Eh! Qu'est-ce que vous foutez là? Vous voulez que je fasse un tas de détritus avec vos intestins?"
Ils me regardèrent amuser, comme si ils savaient que je faisais semblant.
''Ça va Chef, on est la pour vous dire ciao."
Les larmes faillirent couler de mes yeux mais je hochais la tête d'un regard mystérieux et j'enfonçais mon poing dans le ventre de mon bras droit. Il se plia en deux a cause de la douleur et les autres lui vinrent en aide, je les éloigné en décochant des coup de pieds et en faisant le vide autour de moi mais un coup dans le dos me fit plier les genoux et d'un saut périlleux mal réceptionné mais périlleux quand même, je me retrouvais derrière eux. Ils s'esclaffèrent et scandèrent mon nom en tapant sur les poteaux alentour avec leur batte de baseball.
''Vous allez nous manquer, Chef...Vous et vos coups d'acier."
Je me mis a rire et les saluèrent une dernière fois et partis sans me retourner. J'habitais près de la gare donc je n'eus a faire que sept pas pour y arriver, mon train allait partir, je pris place et me surpris a regarder par la fenêtre avec mélancolie. Là mon gang, suivait le train avec leur moto en faisant le plus de bruit possible, je leur fis un geste grossier de mon doigt et laissa le train les éloigné avant de me mettre a pleurer. Je posais ma tête contre le dossier et attendit que mes larmes se tarissent et je l'ai essuyé d'un revers rageur. J'avais pourtant jurer que je ne pleurais plus mais mon corps en avait décidé autrement et je ne pus rien y faire, je me leva et partit vers le wagon restaurant pour aller me chercher un rafraichissement mais en passant l'entrée je me cogna la tête sur le plafond, j'en avais presque oublié mon 1m90. Je me massais la tête quand j'atteins enfin le wagon tant recherché, il était bondé de gens d'affaires mais cela ne me dérangea pas, je m'approchais d'une table leur fit un grand sourire et ils me laissèrent la place. Je m'assis et gueula un bon coup pour qu'un mec me donne son sandwich, d'habitude je ne cherchais pas autant mais j'étais énervé et je n'arrivais pas a me calmer. Une femme s'approcha et me demanda si j'étais seul, je lui souris et lui indiqua que les places a ma tables étaient libres. Elle s'installa et je compris que c'était une dernière cliente qui pourrait être intéressante.
''Excusez moi mademoiselle, mais je sais que cela ne se fait pas mais comment une aussi belle étudiante fait-elle toute seule dans un train rempli d'hommes aux mauvaises pensées?''
Comme je le pensais elle rougit et me répondit qu'elle n'était pas étudiante et qu'elle pourrait être ma mère. Je compris qu'elle était marié grâce a son alliance mais elle voulait me parler et c'est tout donc je ne m'en fis pas.
''Si vous étiez ma mère, alors je remercierais Dieu tout les jours pour avoir créer une femme aussi belle.''
Mais intérieurement je pensais un peu plus vulgairement comme:
* Ma vraie était beaucoup plus jolie que toi, miss ride alors dégage!*
Mais si je disais ça, je ne serais jamais venu number#2 de mon établissement d'hôtes. Je lui souris, pris congé après qu'elle m'aie donnée son numéro, je lui fis un dernier signe de tête et retourna m'assoir. Je resta ainsi pendant 5 heure puis enfin je descendis avec mes bagages sur les épaules. Je me balada dans les rues puis me dirigea vers le pensionnat, il se trouvait un peu a l'écart mais je pus faire du auto-stop. Arrivé devant les grilles, j'avais presque envi de faire demi-tour mais je ne voulais pas m'abaisser a retourner voir mes actuels parents, ils m'auraient tués en moins de 4 secondes.J'étais peut-être téméraire mais pas au point de vouloir mettre fin à ma vie si facilement. Alors après une seconde d'hésitation, je poussais quand même les grosses barres de métal et pénétrait dans l'enceinte de l'école. Quels genres de mômes allais-je bien trouver là bas ? Bah sans doute les mêmes que j'avais trouvé près de chez moi... J'espérais au moins qu'il y ait un club d'hôte sinon il était clair que j'allais me faire chier dans un endroit pareil !
Tandis que je parcourais les quelques mètre qui me séparaient de l'escalier principal, je ressentis une étrange sensation. C'était impossible à définir et je ne m'en préoccupai pas à vrai dire. C'était sans doute du à la fatigue et je n'allais pas moi, un chef de gang, m'arrêter simplement pour un coup de fatigue voyons.
Je montai à présent les marches vers le hall, quand j'entendis une voix derrière moi...